Mon voisin, Milena Agus, 64 p
Mes propos ne vont pas être très originaux puisque ce tout petit livre a enthousiasmé la critique... et moi!
Une femme suicidaire envisage le meilleur moyen de se suicider quand elle fait connaissance avec son nouveau voisin.
J'ai trouvé ça très drôle, enlevé tonique, bref quelques minutes d'une lecture fort réjouissante!
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, Mary Ann Shaffer, 396 p
Un vrai coup de coeur.
Il s'agit d'un de ces romans épistolaires qui peut facilement vous conduire à gérer des problèmes conjugaux sur le thème "Tu ne veux pas éteindre la lumière???"
On lit une lettre, puis on se dit que celle qui suit est courte, puis celle qui vient ensuite n'est pas si longue,... et de fil en aiguille on dévore le livre en 24h!
L'action se situe juste après la seconde guerre mondiale, quand une jeune femme écrivain d'une trentaine d'année, résidant à Londres, reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey. De fil en aiguille une correspondance se noue, s'élargit à d'autres habitants de l'île, tous membres de ce fameux Cercle littéraire, et se dresse progressivement le tableau de la vie à Guernesey sous l'Occupation allemande.
Les diverses correspondances se font alors plus personnelles, amenant l'auteur à se déplacer à Guernesey pour en savoir plus et faire connaissance avec les habitants de l'île.
Le style est affuté, les lettres s'enchaînent et l'auteur réussit la prouesse de jongler avec gravité du tableau dépeint et subtilité des liens qui se nouent entre les divers personnages, de plus en plus attachants au fil des pages.
C'est vraiment un très bon roman, très bien écrit, très bien construit. A lire absolument...
La mauvaise nouvelle vient du fait que son auteur est morte l'année dernière, peu de temps après avoir appris la publication prochaine de son manuscrit...
Voilà, j'ai décidé de commencer ce blog depuis plusieurs semaines...
L'été est une période de l'année où j'aime particulièrement lire où les programmes télé sont encore plus affligeants que d'habitude où les trains sont d'une ponctualité encore plus relative que d'habitude, et la chaleur a la bonne idée de fatiguer les enfants bien plus que d'habitude!
En résumé, j'ai donc plus de temps pour lire que d'habitude...
Connaissant mon goût pour la lecture, et aussi, je dois confesser, pour la critique, mon entourage ne manque jamais de me demander des nouvelles de mes dernières lectures ainsi que de nombreux conseils, il trouvera ainsi ici son bonheur!
J'ai donc pour l'instant partagé toutes mes lectures depuis le début du mois de juillet, je suis désormais "à jour" et vous ferai part de mes critiques en temps réel, avec plus ou moins de régularité en fonction de ma vitesse de lecture et aussi de ma capacité d'enthousiame!
Cabine commune, Delphine Bertholon, 152 p
Un petit livre un peu étonnant sur la forme puisque composé exclusivement de dialogues.
il s'agit de tranches de vie d'un magasin de vêtements, de conversations entre les vendeuses de ce magasin et les clientes, improbables, drôles, méchantes, stupides, bref, variées...
L'étonnement provient du fait que ce drôle de petit livre fait réfléchir, permet d'envisager les relations vendeur/client différemment, bref un petit livre moins futile qu'il n'y paraît!
C'est un livre très frais, qui fait sourire et permet de passer 2 heures sympas... Je recommande donc!
Snobs, Julian Fellowes, 376 p
De nos jours mais dans l'atmosphère surrannée de la haute société britannique, ce roman nous fait partager l'irruption d'une jeune femme dans ce milieu, milieu dont elle ne connait ni les codes ni les usages mais qui la fait rêver...
Elle fait le mariage dont elle a rêvé, se voit octroyer les égards dont elle avait rêvés mais... mais cela ne suffit pas à son bonheur... Quelques scènes sont simplement à mourir de rire, les scènes de "relations conjugales", ponctuées du "Merci chérie", sont vraiment drôles, les descriptions des mesquineries que ne manquent pas de lui infligées les autoctones de ce milieu sont excellentes, bref c'est un excellent roman.
Je dois confesser que j'avais commencé ce roman il y a quelques mois sans toutefois en avoir dépassé la trentième page pour une raison que j'ignore... Cette fois je l'ai lu en 4 jours avec lenteur et délectation, et j'avoue être frustrée de l'avoir fini tant le style est plaisant et tant j'aurais aimé poursuivre une telle lecture...
Je recommande vraiment ce livre aux amateurs d'humour anglais!
Le sumo qui ne pouvait pas grossir, Eric-Emmanuel Schmitt, 101 p
Un petit livre qui met en appétit, qui est bien emmené, bien écrit, du bon E-E Schmitt, mais... qui m'a laissé sur ma faim, en fait c'est peut être un signe qu'il était vraiment bien ce roman, finalement...
"Je vois un gros en toi", voilà le début de l'aventure, un japonais maigrissime est repéré par un maître qui veut faire de lui un sumo, en soulignant qu'il voit un gros en lui,... je ne dévoilerais pas l'histoire, ce serait dommage.
Pour faire simple, c'est un livre qui se lit en une heure, qui procure une bonne bouffée d'air frais, et qui permet de passer un très moment, donc: A LIRE!
Un amour vintage, Isabel Wolff, 410 p
Voici un livre réjouissant...
Une jeune femme choisit de surmonter le chagrin (et la culpabilité) lié(s) à la mort de sa meilleure amie en ouvrant un magasin de fringues vintages...
C'est un vrai livre de filles, il parle de fringues (beaucoup), d'amour (beaucoup), d'amitié (beaucoup), de bons sentiments (beaucoup), le tout dans un mélange bien dosé, c'est parfait pour se détendre...
Je l'ai dévoré en 2 jours, et l'ai passé à mon entourage (c'est un livre de FILLES! donc messieurs, passez votre chemin, vous ne trouverez aucun intérêt à ce livre, sauf peut être celui de médire sur la littérature de gonzesses!)
Lexi Smart a la mémoire qui flanche, Sophie Kinsella, 396 p
Je fais dans la série: auteur que j'achète systématiquement quoiqu'il arrive,.... Il y en aura d'autres dans cette catégorie, auteurs dont je dirai soit beaucoup de mal, soit toujours du bien, soit le pire comme le meilleur (j'attend avec impatience dans cette actégorie Amélie Notomb)
Donc Sophie Kinsella, un monstre de la Chik'Lit, a fait cette fois plutôt dans l'original... un affreux petit canard se réveille en princesse de conte de fée, belle et mariée à Dieu incarné en playboy après une amnésie qui a effacé 3 ans de souvenirs.
C'est enlevé c'est joyeux, évidemment c'est fait pour les filles, c'est collant à souhait tellement c'est mielleux, mais oui, j'avoue j'ai aimé!
Que serais-je sans toi?, Guillaume Musso, 299 p
Dans la série des auteurs que je ne peux (ou plutôt pouvais?) pas m'empêcher de lire, voici Guillaume Musso. C'est un auteur que j'ai découvert récemment, il y a 2 ans environ. Je les ai tous lus depuis, je trouvais son style divertissant, tout en reconnaissant toutefois qu'il s'agissait de littérature de gare... Mais là franchement non, ce n'est plus possible... C'est comment dire ça? Mauvais?
En même temps, avec du recul, en lisant de quatrième de couverture, j'aurais pû me douter... mais bon, il a fallu que je m'entête...
Bon que vous dire de plus? Le grand amour de Gabrielle a quitté sa vie, est devenu flic, et traque le plus grand voleur d'art de tous les temps qui se trouve être... le père de Gabrielle... Donc évidemment le flic traque le père, évidemment Gabrielle est déchirée, évidemment il ne peut s'agir que d'un défi mortel, mais si tout ça était plus compliqué ma bonne dame? Ah oui, j'oublie de dire qu'évidemment c'est Musso, donc évidemment on voyage des US à la France, évidemment...
Franchement c'est niais, nul, ça patauge, la sauce ne prend pas,.... bref passez votre chemin!
Quitter le monde, Douglas Kennedy, 498 p
Bon.
Il y a des auteurs que je ne peux m'empêcher de lire... sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs...
Douglas Kennedy en fait partie. J'ai beaucoup aimé ses premiers romans, même si j'aime de moins en moins ce qu'il écrit... ma première désillusion a été "La femme du Vème", j'ai crié au scandale...
Donc "Quitter le monde".... que dire de ce roman? Il s'agit d'un roman ayant comme fond la quête du bonheur, ou plutôt la fuite du malheur... Une femme est fascinée par son mari, puis avec l'éloignement de celui-ci vient l'effondrement de sa propre vie. Ce roman retrace alors le parcours, semé d'embûches, et c'est un euphémisme, d'une femme qui voit sa vie se disloquer, s'effronder mais telle super woman cette femme ploie mais ne romp pas...
Franchement je n'ai pas envie de dire du mal de ce livre qui, malgré ses passages longs comme un jour sans pluie, atteint le but qui est celui affiché par l'auteur: divertir. Donc oui, ça se lit, plutôt pas mal, oui ça divertit... Je ne dirais pas que c'est de la grande littérature mais pour mettre vos neurones au repos pendant l'été ou vous aider à subir un long voyage en train ou en avion, oui c'est un livre que vous pouvez envisager de lire...
